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«On ne résoud pas un problême avec les modes de pensée qui l'ont engendré »                                                                                                                      - Albert Einstein -

Retrouvez ici tous mes " p'tits coups d'gueule, souvent en réaction à l'actualité, la plupart ont été rédigés dans ma rubrique " Mon mot du jour " sur ma page Facebook vivre-et-agir  ou sur la page du groupe " les éveillés" Bonne lecture et n'oublions pas que nous vivons tous dans un monde de fous sans aucun échappatoire autre que celle de l'écriture.

Porte ouverte

Et vous, avez-vous des choses à gémir ?

ALORS
LA PAROLE EST A VOUS

Vous aussi vous aimez chouiner le soir au fond des bois alors que personne ne vous entend à part le renard agonisant ? Vous écrivez sur du papier-cul seul avec vos Lexomil ? Mais quand même, vous souhaitez pousser VOTRE coup de gueule sur un site ou personne ne va ? Cette rubrique est faite pour vous, contactez moi et ensemble, gravons vos émois sur les infinies possibilités du monde moderne.

La BD prend des couleurs

N'est pas Uderzo Qui veut

asterix vigie pirate.gif

 

La publication de la vidéo insta d’une meuf contemporaine, bien vendue par les algorithmes bienveillants de la bonne souveraineté de nos destinées, a fait lever comme des bites molles devenues turgescentes telles des bras tendus hitlériens à la pensée douce, les doigts propets inquisiteurs de quelques blondinets pâlots vers l’ignominie du gribouillis caricatural, celui de l’outrancier Dany qui dans un trait de crayon fiévreusement européen d’un album de Spirou a oublié la morale de notre époque charismatique boostée à l’IA, années recivilisées aux autorisations des tueries d’enfants, mais pas à celles de dessiner sans gomme des Africains aux lèvres malhonnêtement proportionnées. Nous connaissons la quintessence du dessinateur qui a décroché ses heures de gloire vicelarde dans les années 80 en récompensant les nanas de seins surdimensionnés à faire péter leurs tee-shirts et les boutonnières de nos braguettes de pantalon, mais, ouf, on a quand même survécu au pire de nos croyances africaines exagérées et autres envergures de membres humains plus foncés que ceux de l’extrême orient, disons-le sans cacher ce sexe que je ne saurais voir, de beaux gros lingams blacks dépassant des cadres spiroutuels. Tout ça est bien dégueulasse les amis du bon gout clérical, ensemble, nous frères de sang noircis de la même photocopie, mais pas de la même encre faut pas déconner, brulons un cierge et enfumons sur le plus haut bucher de l’inquisition, les images hérétiques d'un autre siècle, icônes maléfiques qui tordraient de douleurs

multicolores les frêles intestins blancs du plus noir des Zemmour Napoléoniens, et comme des Bardella repentis, redevenons de bons Astérix et Obélix en nous replongeant immédiatement dans nos bonnes vieilles BD d’antan puritaines où on savait représenter au crayon de couleur, le bon Africain de base sans ambiguïté et sans grosse bite, en haut d’une vigie d’un bateau pirate : Chef, chef, des Go-Go, des Gau-Gau, des Gaulois.

Robin des bois est dans la place

Salauds d'pauvres

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Ça chiait derechef dans la forêt de Sherwood, l’hémicycle était à son apogée de gueux à cravate quand le sayyid Eric Woerth, oui LE légendaire Eric Woerth déjà couronné jadis par d'aventures rocambolesques dans la saison 1 de la France contemporaine, le fumeux Eric Woerth du passé casse-gueule des Chirac, Sarkozy, Louis XVI et autre Raffarin décédés, le spectre des bas-fonds de la criminalité assumée et absoute tel un Dupont Moretti innocenté (qu'il ne faut plus embêter, il a déjà eu une tapette, ça fait très mal et c'est grave méchant), le ressuscité des morts par la Macronie à couilles boiteuses du côté droit.

 

Et puis, ce serait exagéré de lui en vouloir, comment avoir les idées claires quand on endure à vie un nom de vomi ? Rigolez pas ! Entrainez-vous à prononcer 3 fois de suite le patronyme du nommé avec une balle de ping-pong dans la bouche, vous verrez que vous allez finir par digérer sur le tapis votre daube d’hier soir !

 

Le Droopy de la nouvelle droite décomplexée, Eric Woerth donc, la lunette Gucci chevrotante, le cheveu mélancolique et accablé de souffrance s’indignait proprement :

 

«  vous allez appauvrir les milliardaires  »

 

( en Français dans le texte ), et paf, le néo Robin des bois du dollar, agenouillait d’une flèche intègre et bien argentée tous ces félons mendiants insoumis de Nottingham qui veulent bigarrer notre fécond pays en un repaire pour démunis pro-Palestiniens.

Manquerait plus que ces cons-là soupent au château de Versailles avec le prince Jean ou Charles je sais plus, bref un milliardaire pauvre.

 

L'abbé Pierre des autocrates brillait du front et d'une prose à faire rougir tous les petits Oscar Wilde gauchistes de mes deux, d'une citation qui, risquons-le, s'encastrerait dans les anales des culs de ces salauds d' pauvres.

 

Car oui, m’sieurs dames et autres paltoquets du loto perdant, cessons immédiatement de massacrer les baleines, euh, pardon, les milliardaires, sinon, comment allons-nous pourvoir au démantèlement de ces salopards d’enfants de Gaza  ?

 

Pomper des millions à un milliardaire, ben non, ça ne se fait pas, question de décence et puis c’est stupide, pourquoi pas leur supprimer leurs subventions tant qu'on y est !

 

Oui, arrêtons illico banco nos conneries, un peu d’humilité, pensons à nos capitalistes affamés, ne leur enlevons pas le caviar de la bouche et profitons de l’occaze pour envoyer nos dons sur les comptes Tipee de Bernard Arnault, déductibles de nos impôts, pas comme pour ces fumiers de L214.

 

Manquerait plus qu'on enrichisse les miséreux.

Le Quizz du jour 

Que représente cette photo ?

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​

A- Le dernier Kebab vomi par Cyril Hanouna

B- La nouvelle recette de Burger King

C-Des spaghettis au naturel selon Mathieu Kassovitz

D- Le dernier ropopo de Gérard Larcher grossit mille fois

E- La dernière photo de L214 qui s'est fait sucrer ses subventions

Attention il y a un indice dans la photo

Réponse E : ce sont les mignonnes petites queues de petits cochons  que l'on coupe à vif

Pas de quoi revoir la haine

E= MC2 ( enfin je crois ).

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Un acteur de grand renom, que dis-je, une pure bête de scène dont les élévations d’esprits abasourdissent celles de son talent d’une hauteur de tour Eiffel, nous informe dans les micros ouverts aux va-nu-pieds avec une verve érudition digne d’un Einstein en tong que la pollution n’existe pas.

Pense-t-il.

Effectivement selon le nouveau autoproclamé Jancovici-bis du climat et des écosystèmes globalement réunis, profitant de l’occase, l'homme de science caresse d’une main la promo de son dernier chef-d’œuvre musical immaculé, d’une autre les magnifiques logorrhées bénites garanties sans glyphosate de tous les climatosceptiques hexagonaux de Mantes-la-Jolie à Neuilly-sur-Seine.

 

Puis, sans lever le sourcil virginal ni celui du Pascal Praud commis d'office, le jeune philosophe-producteur-écologiste épluche sans contrariété son MC2 : « C’été tou là déjà sur la taire avan l’homme cé pa lui ka fé tou la polution ». Logique non ? Et pas vraiment de quoi avoir la Haine.

Des nouvelles du pays de l'Or blanc

Et toile des neiges

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L’Alpe d’Huez où je campe actuellement est une des plus grosses stations de ski de France, ici la montagne a été bombardée de pylônes humains par les ultras riches qui s’en foutent pleins les fouilles au soleil au détriment de l’environnement, résumons le tout : pourtant que la montagne est belle et que l’homme est si laidement mercantile. Mais pour plumer le Parigo en schuss, il faut du matos et surtout de la neige à une époque où le réchauffement climatique, dont ces horripilantes frondaisons de ce qui est beau sont participatives, a fait fondre l’or blanc et les pétrodollars à une vitesse super G. Comme un con d’écolo-bobo, je pensais que les mégabassines camouflées entre les lacs, ces trous de cul humains engrillagés pour pas que le slalomeur bourré au vin chaud se pète le fémur dedans, seraient remplies par les tonnes des litres d’eau fraiche qui dégoulinent de la montagne, pas du tout ! Il suffit de simplifier par puisement de l’eau dans les nappes souterraines. La bonne nouvelle, c’est que l’homme moderne peut continuer à pisser dans les neiges éternelles et glisser sur de l’eau aussi pure qu’un Perrier certifié par Nestlé.

Et ils eurent beaucoup d'enfants

Un conte à dormir presque debout

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Aujourd’hui les enfants, je vais vous raconter une histoire enchanteresse où nous, les fantastiques homo sapiens, fabuleux descendants des contes des milles et une nuits, aimons traiter avec délicatesse les enfants de nos espèces cousines, paisiblement et avec tendresse, dès leurs premières lueurs, nous sommes cajoleurs et attentifs à leur santé, nous les épurons amoureusement aux antibiotiques naturels, une douce pipette dans le gosier enfoncée avec amour, puis affectueusement, nous leur ratiboisons avec un art bien maitrisé leurs petites rarates qui leur permettra de folâtrer entre copains sans bobo, avec une indestructible tendresse, hop d’un p’tit coup de ciseau traditionnel placé avec amour, nous leur tranchons harmonieusement la queue avec un savoir-faire ancestral, mais ne vous inquiétez pas les enfants, aucune substance chimique qui risquerait de les endormir durant cette savoureuse enjolivure n’est injectée dans leurs petits corps frêles, hi hi, nos petits lascars roses rejoindront frénétiquement leur maman dodue toute rose elle aussi, qui fait presque dodo, les yeux alertes et méthodiquement lovée entre de douces barres de fer argenté étincelantes de mille néons. Et voilà, nos petits babes bouillonnants et soigneusement apprêtés gambaderont de papattes en papattes maternelles élégamment épanouies sur le doux béton onctueux, ils sont si sages nos pitchounets métamorphosés que nous devrons déjà les récompenser de bon soja transformé avec une passion transgénique transmise de génération en génération agricole et pour finir la suite savoureuse les enfants, car vous ne savez pas tout…. ah …. mais… vous… bonne nuit les enfants, demain, c'est jambon beurre.

Règlement de compte en Haute Patate : Quelques morts seulement

Doux comme un agneau de pâturage

Thierry Chalmin est un bon petit père de famille bleu blanc rouge, de la bouille rougeaude haute en couleur aux lèvres grassement velouteuses de la dernière ripaille, ce jovial bonhomme est bien de chez nous, brillant tondu comme pourrait l’être un agneau gambadant guilleret à la guillotine :

Titi est le président de la chambre d’agri-cul-tue-re de la Haute-Saône.

 

Ce gentil autocrate au service de notre conquérante république, enthousiaste écologiste tricolorisé à toutes ses heures, en appelle naturellement à massacrer ces salopards de loups, ces pas beaux, ces nuisibles, ces dégueulasses poilus, ces enculés qui viennent violer comme des Arabes du bois-joli, nos femmes, nos enfants et nos moutons la nuit dans nos verdoyantes pâtures à gigots.

 

Mais heureusement pour l’honneur de notre belle Marseillaise fraternelle, les dieux de l’extrême droite, la Macronie associée and co, l’UE et Titi Chalmin de la haute patate, que du beau monde donc avouons-le, brandissent bide en tête, l’étendard ensanglanté dans nos vertes campagnes, et qu’ils aillent au diable à la Saint-Véran, tous ces p’tits chaperons rouges comme l’Aspas qui viennent chouiner jusque dans les truffes de nos brebis que c’est légitimement illégal.

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Echanges pratiquement fraternels 

Les restos du coeur

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Tandis que notre honorable et affectueux président de la République française bien coiffé à la napoléonienne et son gentil vieux premier ministre peigné à la mode prépuce rassemblent leur ultime licite jeu des 7 familles désignées par le peuple insoumis : dans la famille conservateurs je voudrais la grand-mère prochasse, dans la famille agri-cul-tue je voudrais la mère propesticide, et dans la famille écolo-terroro je voudrais la fille Gazoil, au clair de nos belles futures lunes autoroutières, gambadent comme des lapinous fou-fous nos gentils joyeux gendarmes justiciers noirauds de la nuit, les tasers en pogne, zigzaguant, les derniers crabes affamés anti-goudron. Mes chers compatriotes, vive la France, vive la république, vive Napoléon et vive l’univers. Et merde.

Du nouveau au rayon verdatre

Manger ou conduire, il faut choisir

Une dame bien coiffée nous expliquait sur son Instagram bien fleuri comment nous devions accepter sans malentendu la nouvelle pâte végane Nutella lancée en grande pompe végane sur tous les réseaux publicitaires végans avec de l’huile de palme végane. Elle étalait sa tartine comme une pro-simili-raptor-hyènée, combien on était tout aussi assez cons de remplir nos réservoirs chez Total et comment la normalité était de continuer à nous empaffer d'essence et de pâte bien nées, de toute façon, on était tous foutus avant l'aube de la fin de l'humanité. Foutus à être les mêmes cons donc. Sous son duvet satiné comme celui d’une canarde, elle balançait la sauce avec l'assurance d’un présentateur de CNews que je nommerai pas, enfin disons qu’elle philosophait à coup de métaphores débusquées de derrière les chiottes à Hanouna des grands soirs ou d'un Morandini au levé du berceau je ne sais plus, bref un grand de ce monde, que c’était vachement super bien pour la planète ce que faisait Ferrero et par ailleurs tous ses potes aussi, qu’il n’y avait aucune honte à se laisser enculer au chocolat proprement en toute régularité, que tous ceux qui étaient contre cette sodomie grassement légitime, ben ils disaient que des conneries un peu comme tous ces rouquins d'orang-outan pendus à une branche par une seule patte exprès pour nous émouvoir. 

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Pas elle donc. Je faillis prendre mes deux pouces, la bave germait au coin de mes lèvres pudibondes pour lui pilonner dans ses gencives chocolatées à l'huile de palme végane que quand son voisin battait sa femme et ses enfants, lui ouvrait-elle la porte de son jardin parce que le bougre tabasseur était sympathiquement bon jardinier, et puis de toute façon y’en a pas mal qui bourrinent leurs proches, alors hein bon, quelle importance ? Bon là en l’occurrence, la question de l’enjeu à refiler de l’argent à l’une des sociétés les plus dégueulasses de la planète était quand même bien incomparable à de simples querelles de quartier, pas sûr que l‘ultracrepidarienne chignonée l'eut englouti comme une mixture autorisée par la publicité.

Pour une poignée de baleines

Le Bon, les Brutes et les Truands

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C’est aujourd’hui que se joue la vie d’un homme et peut-être celle de l’humanité, car c’est à travers cette décision au-delà de l’ignominie qu’un pas des fossoyeurs de notre planète risque d’être franchi, n’en doutons pas, si ces autocrates pervertis par le pognon arrivent à enfermer la liberté, c’est toutes les libertés des alerteurs, de ceux qui tentent de réagir et ils sont peu nombreux, ceux qui vivent et ceux qui agissent, pour notre liberté, car c‘est aussi notre liberté qui est en jeu aujourd’hui. Que deviendrait ce monde sans tous les petits Paul Watson que nous sommes ?

Au-delà des harpons, du sang qui coule dans les océans et sur nos terres, au-delà de nos vies menacées, réalisons combien il est important de ne plus participer à l’hécatombe de nos mondes communs pour les profits d’une poignée de dégueulasses.

Militant partiel

Vivre ou agir il faut choisir

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Aujourd’hui c’est jour de vote. Le programme du parti des jaunes préconisait de sauvegarder les forêts, elles sont le poumon de nos vies, placardaient-ils, mais pas du tout ! contredisait le parti orange, ce sont les océans qu’il faut protéger, ils nous apportent l’eau essentielle à notre espèce, absolument pas ! hurlaient les violets, sauvons les animaux de la perfidie, ils sont le vivant, sans eux, notre chaine s’effondre, vous avez tout faux ! martelait le parti des turquoises, nous devons rendre heureux les humains, l’amour inconditionnel, rien de plus vital pour maintenir la paix. Devant ces partis de l’extrême, on ne savait plus où donner du vote, pourtant deux autres petits partis rentrés dans les usages courants demeuraient dans l’ombre, l’un préconisait sans ambiguïté de tout éradiquer, l’autre demandait à ses potentiels électeurs de choisir son parti pour l’en empêcher.

La météo du Climat de la météo

Chaud Bizness

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​

Il ne suffit pas d’ouvrir nos volets pour devenir le Jancovici du climat, je vois certains partager la « chance » des jours de chaleur prévus en France ( et surtout dans leur bled de villégiature) pour les jours à venir : vive les vacances au camping des flots à se griller la couenne en maillot de bain bangladais et sandales chinetock de chez Decat’. En fait, en suçant une glace bleu-stchroumpf certifiée conforme anticancer par l’ANSES et notre burger-king du même jus par la FNSEA, on arrive à omettre de notre grille de mots-croisés que des mômes crèvent à l’autre bout de notre nombril par manque de glace, bleue ou pas.

Pendant que nous barbecuisions chez tonton Lulu, le 21 juillet fut la journée la plus chaude de toute l’histoire de la planète, 49 degrés aux states, et pan dans la gueule à Donald, pas le Mickey, l’autre.

Finalement on s’en fout non ?

Cols chiques dans les près

Le retour des amis des animaux et de la cartouche

 

Très prochainement sur nos écrans pour la plénitude de nos tympans bucoliques, nos amis « les régulateurs » de l’univers vont bientôt répandre leurs bottes Décathlon dans nos contrées déboisées pour redonner la vie à nos forêts, cette vitalité nourricière dont eux seuls détiennent la définition profonde, un peu comme l’amour d’un chien prisonnier, d’un sauciflard humant bonnement le nitrite, le picrate 15 ans d’âge de chez Auchan. Soyons magnanimes un peu avec ceux qui nous font rêver au fond des bois, ces magnifiques ex-chevelus trapus au beau teint rouge orangé, à la silhouette titubante perceptible entre mille perdreaux, l’autocollant sanglier au derche, depuis que Macron a autorisé la vente de cartouches chez les dealers de loto perdants à gratter, les plombs sont en surnombre, c’est un peu le contraire que le prélèvement du sang a la salle municipale: trop de donneurs, pas assez de receveurs. Heureusement, la loi est parfaitement bien ficelée, les bienfaiteurs de l’humanité ont réponse à tout ( pas comme ces cons d’écolo ), de bons samaritains viennent offrir leur savoir artisanal au secours des traditions ancestrales, il est beau mon lièvre, il est beau. Et pan un coup de 12 dans la tronche du chéri-bibi tricard, alors, elle est pas belle la vie ?

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Un peu de con-science

Les bébés à poil sont tous des cons

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Comme le dit Willy dans le micro, quand on pense qu’il existe encore des cons de naturalistes qui croient que les renardeaux et les blaireautins sont des bébés, non, mais franchement, ces fumiers de citadins n’ont jamais vu de véritables bébés, c’est pas comme ça un bébé, c’est tout rond, ça a pas de poils, c’est rose quoique des fois c’est un peu noir, mais comme dit Jordan c’est quand même pas pareil, ça s’habille en Pampers formaldéhydes aromatisées aux HPA cancérigènes et ça chouinent pas au moindre coup de pelle sur la tronche. Mais, putain, sachons faire la différence, non d’un fox-terrier sevré, t’as déjà vu un bébé habiter dans la terre et creuser des putains de trous partout ? Un bébé ça pue quand ça chie, pas quand ça vit, et on a jamais vu un bébé multicolore à part quand ils choppent la varicelle d’un écolo-bobo ou quand tata Lulu leur a fait des suçons partout. Allons soyons réalistes, ils ont pas de nom et pis c’est tout, aussitôt pondus de leur vulve poilue c’est tous des nains comme ces cons de citadins, y’a plus qu’à les enculer à coup de pince à forer à la sortie du couffin. Moi je vous le dis les amis, c’est pas toujours facile pour un chasseur-puériculteur de se faire comprendre. Areuh.

Des gars radiophoniques

Pour un prépuce de trop

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Mon mot du jour : A Facholand, les Facholandais vivaient heureux et chaleureusement punis, quand on leur bottait le derche, ils léchaient de leurs belles langues pendues sur les réseaux sociaux la mimine des geôliers qu’ils avaient élevés bénédictins en mettant des bouts de papier dans une boîte truquée pour les permissionner à leur filer des coups de bâton et optionnellement leur pomper leur pognon avant leur retraite frelatée, un peu comme les labradors de Robert le chasseur qui se languissent de se faire latter le fion à coups de bottes Decathlon par leur maitre chéri avant de lui léchouiller la trogne dans la rosée délicatement parfumée du rosé Super U frais du matin. Finalement, on n’a jamais su bien comprendre que le pied qui nous bottait le cul et la main qu’on léchait étaient reliés par la même colonne vertébrale. Vous êtes drôles ! Comment rester le trou de balle sur terre quand 67 millions de Facholandais vous sucent la bite en lisant leurs journaux ? Cette ordure humoristique de Guillaume Meurisse et cette potasse insoumise de Mathilde Panot viennent de payer leur outrecuidance malveillante envers la morale du droit au génocide et c’est frappant, on n’insulte pas impunément les tueurs d’enfants en un claquement de langue dans les boîtes à paroles gouvernementales, un peu de décence, quand un gosse de gaza se mange légalement une roquette certifiée conforme made in USA en pleine goule soit on applaudit, soit on ferme nationalement sa gueule, c’est quand même le minimum de savoir-vivre de mettre les mots dans le bon ordre comme on nous le dit si on veut conserver notre belle sérénité et notre emploi à Facholand.

Mais entends-tu citoyen, planer l’ombre rouge et noir de l’espoir dans ces quelques fugaces Européennes ? Nous remettrons comme des labradors amoureusement enculés, nos papiers lucides dans les mêmes boîtes magiques et nous serons délicatement débarrassés de ces dernières vermines désopilantes.

Charcuterie du jardin

Deux Végans et demi

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Hier aprem’ je prenais place en terrasse d’un resto, chose rare depuis que j’ai arrêté de stocker les perles de mes contemporains, tous devenus trop des intellectuels facebookiens avant ou après la crise du Covid, je ne sais plus quand ça a atterri dans notre monde alors qu’on attendait tous les martiens.

Très peu de secondes passaient avant que je n’enrichisse ma collection bannie. Deux adorables mamies arrivèrent pour partager ma terrasse et ma solitude face à la pluie, pour la même raison que moi, elles possédaient un objet potentiellement dangereux pour la survie du développement humain, éradiqué de la société et des lieux de jouissance par décret de l’homo sapiens : un petit chien à jour dans ses vaccins. Tandis que je mangeais ma pizza remplie de ces cons de végétaux, les deux pataugeaient dans leur nouveau menu du jour.

​

- Pas de viande, entamait l’une alors que la pluie s’arrêtait.

- Pour moi aussi, réagit l’autre tandis qu’un rayon de soleil illuminait ma pizza au poireau.

- Êtes-vous Vegans ? hésitais-je, l’espoir renaissant pour les survivants de mes contemporains qui n’avaient pas eu la bonne idée à la mode prolétarienne de s’entasser dans le réceptacle intérieur délicatement parfumé à la graisse des murs de la boite à manger pour s'entendre gueuler en troupe.

 

L’espoir végétal brillait à nouveau dans mes yeux torves et le reflet de ma fourchette.

​

- Non, mais nous avons considérablement baissé notre consommation de viande, nous n’en mangeons presque plus me répondaient-elles en cœur d’artichaut.

Et si l’espoir de l’humanité germait du côté des ancêtres, tout était donc permis chez les bébés élevés au hachis parmentier ?

​

Tandis que les mamies farfouillaient dans leur menu à la recherche du Nouveau Monde à grignoter, je poireautais entre deux bouchées de lardons du jardin, fébrile, mais conscient de l’enjeu du verdict.

​

- Je vais prendre une assiette de charcuterie jouissait l’une. La pluie et ma renaissance revinrent toucher le sol.

- La charcuterie ce ne sont pas des animaux, parjura-t-elle en repliant le livre à entrecôtes.

- Ben si ! s’empressa sa voisine Wikipédia en lorgnant mi-coupable mon assiette à poireaux et mon sourire d'haricot vert ou l’inverse je ne sais plus.

- Oui, mais c’est quand même pas pareil ! justifia l’autre qui n’avait pas la même zoologique.

​

À vrai dire les deux anciennes néo-végétariennes qui mangeaient que de la viande qui ne venait pas des animaux étaient quand même sympas, nous finissions nos denrées chacun de notre côté sans mélange de postillons, puis je me mis à toiser tous ces esprits propagandistes qui se faisaient chier pour rien à tenter de prohiber les appellations carnistes de la bouffe végane.

Mode et travelot

oH la la la vie en rose

 

Mon petit texte d’aujourd’hui est en anglais, en mémoire d’un petit gars différent qui s’appelait Kurt Cubain, ( et qui portait parfois des jupes quand il sortait sa gratte ), d’une chanteuse différente qui s’appelle Lady Gaga et d’un petit malheureux qui a commis l’erreur de gagner l’Eurovision en jupe, alors qu’il était un garçon. Heureusement, les mentalités évoluent et changent lentement, s’il demeure encore quelques globicéphales terriens qui n’ont jamais vu l’océan de bonté, jaloux en jean moulant leur bite étriquée, les idées anémiées par leur cravate Auchan en polyester, lanceurs de purées glyphosatées sur la liberté de leur poste de télévision payé chez Cofidis à vie, oui heureusement, la plupart d’entre nous s’éveillent et espèrent qu’un jour nos différences feront de nous des êtres uniques et identiques dans nos regards amoureux.

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 Discours de Willy Schraen à Montpellier

Le gros de la troupe

Il s’était élevé comme un César en haut de son arène, les plus aboyeurs de Montpellier s’étaient ameutés, on pouvait commencer son sacrement dominical. ​

Le bel empereur des pétoires allait devoir triompher devant le jardinet des saigneurs locaux en gilet orange Décathlon du Bangladesh, les dames enrubannées de col de renard sino-finlandais, des Gilbert Collard et quelques vieilles obéissantes qui délaisseraient un dimanche, le plumage des jeunes bécasses pour venir engraisser les rangs des martyrs tricolores.

 

Tout était circoncis d’avance, la ruralité c’était nous et pas eux d’abord, on sait de quoi on cause, nom d’un bouc, et puis, on ne permettrait pas de ricaner avec les traditions ancestrales sans les ferrader à coups de fer rouge avant ablation ; les « antitout » n’avaient plus qu’à se clouer le cul sur la selle de leur vélo électrique et pas nous emmerder quand on castre.

Manade-taureau-corrida-chasse-anti-aboli

Il hurlait que ce TOUT, si essentiel à sa vie, c’était la mort des autres, ceux-là étaient nés pour mourir sans pourparler, ce tout, c’était surtout tout ce qui l’enflammait, ce qu’il désirait bien plus que le souffle de la vie : tuer sans obstacle et sans anti.

On comprenait comme il criait que son tout n’était pas rien, et qu’il fallait s’en tenir à rester anti-rien plutôt que palper son tout à lui.

Laissez-nous vivre, jappait-il, laissez nous offrir la mort. Il expliquait que la mort c’était la vie, que ne pas donner la mort, ce n’était pas la vie. Bref, la vie c’était un peu pareil que la mort, surtout quand c’était celles des animaux.

Tous ces écolos-sinistros-bobos étaient des renégats antisociaux qui présentaient à ses yeux, non d’un beagle en cage, deux obstacles : ils n’y connaissaient rien en crottes de lapin et secondairement, ils l’empêchaient de massacrer écologiquement. Il le vociférait en cocarde, aucun de ces radicaux brouteurs d’herbe ne lui subtiliserait, ni son couteau, ni sa bite au moment de l’étalement de son pâté de foie avant la corrida.

S’en était trop, mais quand allait-on lui foutre la paix, à lui et tous ses frères de sang passionnés d'homicides, leur laisser le droit de foutre l’épée dans le cul du taureau, ou à l’occase d'un bobo.

Il épandait l’arme à l’œil aux braillards à cornes de chasse, le manque à mourir des écolos-fachos, il expliquait tout le plaisir de la vie mortifère qu’ils perdaient, comme cet instant précieux où le rai de lumière viendrait illuminer le sang nouveau éjaculant du crâne du lapereau sur le cuir de ses fluettes mains habillées de noir.

On aimait les bovines, jouissait-il devant la manade bandante, les mâles allaient continuer de dégouliner à genoux dans le cirque, les filles flamboieraient sur le barbecue du dimanche comme ses enfants s’étaient déjà abattus en ris.

L’amour dans les yeux d’un animal est le plus méritant des pourboires, plaignait-il les insoumis au bonheur funeste, comment ne pouvait-on pas abdiquer devant ses saignantes émotions et se rendre amoureux du bonheur de l’accolade précédant le meurtre ?

Il confiait, tandis qu’il promenait sa parole macchabéenne sur les plateaux de BFM télé, comment il se sentait pris de compassion condescendante devant l’émoi d’un adversaire pâlot, le nemrod racontait comme il savait jauger toute la tristesse de la vie dans les yeux d’une Camille Étienne ou d’un Pierre Rigaux, comment ceux-là perdaient leur âme à dissocier la vie du dernier souffle rouge d’une génisse.

 

Puis, la Marseillaise raisonna.

TELOCHE BLUES

Apprentissage raisonné

Un Ange dans l'arène

 

Hier à la téloche, dans une émission pourtant pas trop débile, car financée par le gouvernement, le beau nous expliquait, le sourcil hispanisé, sa noblesse de tuer, comment il paradait dans les soirées extrataurines a recruter brillamment les suffrages en exposant la beauté immaculée de son sport rémunéré, de quoi virer aficionados en quelques coups de surin bien placés entre les omoplates.

Alors que ma vieille tante Bertha tombait une autre larme (n’avait-elle jamais connu le bonheur de croiser ce gendre armé idéal dans l’arène de sa vie comme celle de son pieu ?).

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L’esthète, scientifique en bovins de combat 1er choix transformés en France, attendrissait, tel le Jacques Pradel dans ses plus beaux jours, nos derniers émois vis-à-vis de la bête, nous claquions une beigne au passage à ce con d’Aymeric Caron qui n’avait rien compris à la dernière émotion du gros noir quand il s’effondrait, repu de tradition, le cou tranché dans son rouge dégoulinant d’amour. La beauté cruelle, si tendrement bien jouée par l’artiste monsieur tout le monde envoyé des dieux du stade à castagnettes, nous enveloppait de toute son âme funeste. L’exode vers le massacre autorisé me rendit guilleret, j’enfilais un body moule-bite, trottinais en pas chassés en direction du Décathlon de ma zone, tel l’enfant matador éclos, m’étourdir avant Noël à la tête de gondole de gentilles banderilles en plastique.

Actualités marronière

L'ouverture c'est l'ouverture

Il y en a vraiment ras le képi d'admirer ces bêtes toutes poilues venir baver leur prolifération à deux sabots de nos cités soigneusement bétonnées et nos maïs transgéniques, heureusement, les chasseurs-Décathlon déboulent en 4x4 électriques ( enfin je crois ), bien armés à faire le ménage dans la volaille décellophanée, litron en poche. Croyez-moi, dans quelques jours, les emplumés de tout poil tout juste libérés sous caution vont entendre siffler du 12 ( sortons nos gilets orange, les jaunes ont pourri au fond des boîtes à gants ).

Quelques morts viendront égayer nos dimanches, mais qu'est-ce en comparaison des heures écologiques de bonheur funeste ? Ça va gicler dans nos campagnes sanglantes, un peu comme des feux d'artifice dans les pins brûlés.

Kurt Zouma n'est pas trop sympa avec son matou

Le Cerf et le Chat  ( c'est pas de Jean )

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Un type qui joue au foot a tiré un penalty avec son chat.

Comme il rajoutait la main dans la surface de trépanation de l’animal, le coup franc devenait indiscutable, le rouge était mis tandis que la tribune lançait les projectiles.

Aussitôt, Addidas bande trois fois plus mou, voire plus du tout.

 

Pas très loin, un cerf tentait de survivre dans l’étang, la mâchoire pendante, arrachée par une décharge. Dans la barque et encore toqué, le joueur labourait l’échine de la bête avec sa dague autorisée par les bons droits de notre république.

Dans ce sport là, le meurtre représente la victoire au fond des filets.

Comme le but était bien validé, certains applaudissaient.

 

Le spécisme, c’est comme le racisme, mais pour les animaux, c’est penser qu’une race est mineure, qu’elle a moins de valeur qu’une autre, qu’une blanche vaut deux noires.

Combien de cerfs assassinés, de vaches éventrées, d’oies étouffées, de cochons  émasculés faut-il additionner pour s’apitoyer autant que pour le chat d’un arrière central couronné ?

Actualités sous terre

Victoire contre la vénerie 

Nous avions jusqu'au 30 septembre pour signer la pétition, c'est ici :

https://petitions.senat.fr/initiatives/i-1012

demandant au sénat d'examiner l'interdiction de la chasse au blaireau, nous devons atteindre 100 000 signatures pour que cette pétition soit recevable.

Pourquoi 100 000 ? Parce que nos lois françaises sont irrationnelles.

 

Pourquoi la chasse au blaireau? Juste pour le plaisir des gueux de la chasse, le blaireau est un animal adorable, joueur et non nuisible, dans la plupart des grands pays d'Europe, il est protégé : Italie, Belgique, Danemark, Espagne, Portugal, Grèce, Pays-Bas, Luxembourg, Irlande, Grande Bretagne... La France reste le pays barbare aux yeux de nos voisins.

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La vénerie sous terre étant une véritable boucherie, des petits chiens sont envoyés pour sortir l'animal traqué, celui-ci est ensuite attrapé avec des pinces, puis poignardé ou tué d'une balle. Intelligent non ? De plus en plus, les morbides chasseurs emmènent leurs enfants à cette partie sanglante pour perpétuer... la tradition.​

Les 100 000 signatures ont été atteintes avant la date limite, une évidence, les Français défendent la cause animale.

                                                         

Vincent Lindon appelle au boycott de la coupe du monde au Qatar

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Ce n'est plus un secret pour personne, cette coupe d'immondes est une hérésie écologique.

Stades climatisés, une hécatombe des ouvriers recrutés parmi les migrants, d'après The Gardian, la constructions des infrastructures aurait fait 6500 morts.

Et vous, allez-vous admirez ces milliardaires en short courir les cheveux aux vents frais au mépris de la planète ?

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Hier soir, j'ai éteint ma télé.

J’étais calme assis dans mon pull, quand ils se sont mis à scintiller avec leurs costumes sombres, ils étaient dans la lumière tandis que j'allumais mes deux bougies.

Il y avait là un connaisseur des humains au Figaro, puis deux ou trois autres qui avaient accroché leurs bouses blanches avant de venir nous expliquer.

Ils hurlaient dans leurs micros rattachés à mon cerveau tout en se crêpant la tonsure, affirmant à la volée comme on jette gratuitement du blé aux pigeons.

Certains voulaient augmenter le rendement de piquouses, d’autres prétendaient que finalement, Bogdanof avait fait x fois son temps, regardons vers le futur maintenant.

Les aristocrates, outre leurs puissants décibels, affichaient un point commun saisissant : ils étaient certains d’être certains.

J’ai éteint ma télé et ranimé mes deux bougies.

Lettre à Gérard Darmon

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Puis je me suis mis à rêver, car, voyez-vous, c’est mon sort à moi : je rêve et j'ai choisi mon bout de table, celui du monde le plus bienveillant et le moins agressif.

Dans mon utopie, je me suis imaginé vous voir éclairé d'une lumière de bonté, vous lever de votre piédestal, vous rapprocher d'Edwy, lui tendre votre main, lui donner l'accolade : " Soyons frères, et allons boire un verre, il y a tant d’épouvantables à combattre sur cette fichue planète"

Alors, pourquoi Edwy ? me suis-je demandé ? Pourquoi cette haine ?

Avant de rédiger ce pamphlet, j’ai bravé mon dépit et revisionné la fumeuse vidéo, et c’est là que ma candeur me fut révélée sans indulgence.

L’information revendiquait que vous étiez un ami proche d’ Eric Dupont Morreti, notre garde des Sceaux, celui-ci avait récemment été mis en examen pour prise illégale d’intérêt, l’ex-avocat se serait servi de sa position de ministre pour régler ses comptes avec des magistrats anticorruption avec qui il eut des démêlés dans son passé, puis, une autre sale affaire l’aurait mis sur le devant de la scène nauséabonde : pour 95 000 euros, le magistrat se serait offert une Maserati, par le biais d’une société offshore basée aux Seychelles sans rapport avec ses activités... L’affaire avait été révélée par... Mediapart. Le même Edwy de votre bout de table...

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Comme je n’ai pas la télé, mon pouce s’est posé sans hasard sur l’algorithme qu’un bienveillant robot suggérait à mon cortex sur l'écran de mon Samsung.

Dans une vidéo nouvelle, vous avez surgi au bout d'une table dans une émission de Laurent Ruquier, à l’autre coin, Edwy Plenel posait dans son costard seventies, le brave Edwy souriait goguenard comme à son habitude, vous pas, comme à votre habitude, tout paraissait donc ordinaire.

Votre attentat semblait prémédité, vous débutiez l’attaque avec l’arme des faibles : l’insulte et le dénigrement physique, ceci posée comme une subtile pièce d’échec, vous articuliez mathématiquement votre raisonnement avec l’insensibilité terrifiante qui me fit songer à ma tante Bertha quand elle abattait du poing son as de pique qui ne laisserait aucune perspective aux congénères de sa bridge party.

La moustache tremblotante d'Edwy abandonnait quelques monosyllabes ensevelies, ses yeux vifs et bridés comme ceux d’un chinois épuraient votre courroux tandis que vos tirades coupantes cisaillaient son droit de réponse.

Mais l’Edwy a toréé plus d’une tante Bertha sous les projecteurs, Edwy n’a pas besoin qu’on prenne sa défense, Edwy sait le faire seul, Edwy assure et rassure, Edwy est fidèle à ses convictions, c'est ce qui fait sa force, et là il le fit divinement bien comme à son habitude et sans faillir : nous reconnaissions l'homme intègre.

Face à vos attaques contre son physique et vos banderilles, il n’épilogua pas, il parla avec son cœur et défendit la liberté de la presse, sa liberté, son métier, sa vie.

Je découvrais que la table partageait deux dimensions, d'un côté, la voix du cœur, de l’autre l'affirmation de la haine.

Vous sembliez l’entendre, pédant, cou dans l’épaule, vous faisiez prendre à votre bouche la forme du mépris à mi-chemin entre un bec de canard et le cul d'une poule.

Laurent Ruquier comptabilisait les points d’audimat qu’il allait choper à Pascal Praud dans la course à la pub des émissions putassières. Disciple de lui-même, l’animateur vous suçait la bite, Laurent Ruquier suce par tradition la bite du plus couronné.

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Goût de chiottes

Et si nous tentions d'être moins cons ?

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Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité.

La France s'offusque du MBappé rigolard ( #footballeurcretin ), encore un petit effort et nous comprendrons que nos rivières sont plus importantes que les conduits de nos chiottes.

Et si nous boycottons tous les produits nocifs pour notre planète, ne ferions-nous pas un grand pas pendant que les milliardaires semblent occupés à fouler les planètes vierges ?

Fée d'hiver

Je venais d'avoir 17 ans

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A mes yeux d'enfant

Ils m'ont dit que c'était permis

Comme un jeu au paradis

J'ai tiré, tu es tombée.

Ma vie s'est arrêtée

Le gros a présenté ses excuses publiquement

Que peut-on dire face à un enterrement ?

Pardonne moi Mélodie

Vont-ils enfin jeter leurs fusils ?

Une halte en Correze

Les Aventures de Charlie Master

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Parfois, il faut savoir s'arrêter pour tenter de comprendre le monde, quoi de meilleur que de s'immerger dans les verts pâturages avant l'hémoglobine.

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