Prends ta bombe de peinture... un vieux pinceau...  un marqueur et va exprimer tes émotions incertaines sur les murs, embellis les espaces caduques des proses de ta vie, peindre les murs ou pisser dessus, il faut choisir. 

Éclaboussons les pensées de nos cranes trop remplis sur les crépis blafardement immaculés, barbouillons nos paroles privées des éditions nanties, chibrons le beau moche sur les étendues bétonnées à ciel ouvert, tachons les pans de nos gribouillis impunis; philosophons drôlement tragiques de ratures rougissantes comme les joues prosaïques d'un Michel Onfray pétant en conférence sur BFM télé. 

Pire qu'une tarte à la fausse crême dans la fausse gueule à BHL : La peinture du peuple graffée à l'arrachée jusqu'à la prochaine improbable couche censeuse.