Vivre-et-Agir.fr
" Être seul dans sa propre minorité ne fait pas de soi un fou "
- Georges Orwells -
J'écris mes textes au jour le jour,
ils naissent de mes émotions,
et sont tous autobiographiques,
la plupart sont rédigés en quelques minutes,
j'ai le plaisir de les partager avec vous ici.
Dis papa
Dis papa, pourquoi les arbres sont alignés ?
Pour qu'ils soient plus simples à tronçonner.
Mais pourquoi les forêts ont des clôtures ?
Elles attendent d’avoir leurs murs.
Dis papa, pourquoi on construit des centrales nucléaires ?
Parce qu’on n’aime pas les panneaux solaires.
C’est vrai que c’est bien les éoliennes ?
Tu ne trouves pas ça joli les files indiennes ?
Mais pourquoi alors, des gens ont peur des noirs ?
Parce que leur image est différente dans le miroir.
Rassure-moi mon papa, pourquoi quand j'ai mon sarouel, à l’école on se moque de moi ?
Peut-être que c’est parce que tu ne l’as pas acheté chez Zara.
Pourquoi, papa, dis, tous ces cochons sont dévorés par les hommes ?
Tu sais, l’apéro et le barbecue sont devenus notre opium.
Y’a quand même vachement de monde au MacDo !
Manquerait plus qu’on aille au resto !
Oui, mais quand même, les animaux, ils deviennent tout peureux
Ah, ça, les tuer, parait-il, nous rend heureux.
C’est vrai qu’y en a qu’aime pas les oiseaux ?
Tout le monde n’a pas d'appareil photo.
J’ai vu des fois que le cou des taureaux saignait
N’aie pas peur, c’est juste pour s’amuser.
Mais dis papa, moi j’ai vu, on aligne les gens dans les cités
C’est plus facile pour les numéroter.
Mais alors, dis papa... pourquoi, vraiment, on m’apprend tout ça à l’école ?
Pour ne pas que tu prennes ton envol.
Dis papa, dis-moi, j'ai si peur, comment sera mon avenir ?
Tout ça est faux mon enfant, il va falloir leur mentir.
L'abstentionniste
Je suis une abstentionniste
Ils disent que je ne suis pas des vôtres
Oh non, je n’embrasserai pas ta liste
Encore moins celle de l’autre
Tu deviendras grand et adulé de mains profanes
Butinant dans tes brumes nucléaires
Moi, je servirai mes ailes à l’univers
Pour l’ultime nectar des valérianes
Ma liste
Je veux…
un p’tit coin à moi, un p’tit endroit où me retrouver
un jardin avec des arbres, un coin d’herbe, un pré.
Des fleurs, et voir mon chien les piétiner
un pouf, un fauteuil, un parterre pour bouquiner
poser mes fesses et rêver.
Je veux
un coin de nature au loin pour voir passer les oiseaux
un toit, une cheminée, des murs autour, mais pas trop
des portes-fenêtres ouvertes sur les champs.
Puis un p’tit coin pour ranger tout ce qui ne me sert pas forcément
un garage pour ma moto
Et puis je veux
Toi, près de moi, assise dans la lumière
tes yeux plongés dans un bouquin d’yoga
l’espoir qu’ ils se lèveront parfois vers moi
je te veux toi, heureuse et fière.
Araignée du matin, chagrin, araignée du soir...
Il y en a qui vivent seuls avec maman
D'autres, même pire, mal accompagnés
La salle de bain n'a qu'une seule brosse à dents
Mais tu es là depuis cinq jours ma p'tite araignée
Moins d'un centimètre, pendue au plafond
Au-dessus de ma douche, sans manger, immobile
Comment tu fais, là pour vivre ta solitude à la con ?
Dis-moi, toi aussi tu es sur une île ?
Je te le dis, les yeux dans les yeux
Et même carrément, j'ose, les poils dans les poils
On est quand même bien là tous les deux
P'te qu'un jour, si tu veux, on se fera une toile
Ne pars pas ma p'tite bête, reste au-dessus de ma tête
Même si je t'envoie un peu de mon eau, quelque peu, qui t'éclabousse
Reste encore là quelques jours, le temps que je te regrette
Des fois que je m'habitue un peu à ta frimousse
Oh, je sais bien ce que tu vas me dire
Sûrement que j'ai une petite araignée au plafond
ou encore que je nage en eau trouble, en plein délire
Parler à une muette amie de douche ne peut que te donner raison.
Hier soir, toi mon araignée du plafond tu m'as dit bonsoir
Près de ta bouche d'évasion, tu as laissé ton plafond blanc ce matin
Tu m'as laissé ta dernière image du soir, celle de ton espoir
Es-tu partie pour éviter de me laisser ton chagrin ?
En 2016, les flammes de l'enfer ont brulé mes ailes
...pas totalement,
tu m'as rendu le ciel
En 2016, quand quelqu'une m a rayé la peau
...irrémédiablement,
tu as frôlé ta main sur mon dos
En 2016, quand j'ai bouffé la poussière
...dans mes effondrements,
tu m'as soufflé : " sois fier "
,,,,,,En 2016, quand je me suis pris le tapis
...tabassé sans jugement,
tu m'as refilé le gout de la vie
En 2016, quand j'ai croulé sous ses paroles
... j'ai gardé mon sang,
tu m'as désiré comme une folle...
,
Pour toi Manu, mon poteau,
mon copain,
tu m'tiens chaud.
Putain Manu, c'est quoi cette gueule de chien maudit ?
ça f'sait presqu'un an jour pour jour, c'était un vendredi,
que j't'avais pas vu, me souviens le 2 t'étais anéanti
Qu'est-ce t'a foutu à ta barbe, elle a blanchi ?
Putain, mais c'est quoi cette gueule de décati ?
T'as fait quoi Manu tout ces mois et ce temps, t'as encore vieilli
Tu me fais pitié tiens avec ta tronche et tes yeux défraîchis
Tes vilaines rides, tes grosses cernes et ton cerveau cramoisi
Putain Manu, non, t'es pas cool, tu m'avais promis
de pas r'tomber dans la sorcellerie
tu t'en souviens : j'oublie tu m'avais dit
T'es con ou quoi ? y'a jamais d'infini
Où t'as vu de la magie ?
Tu r'gardes un peu trop le ciel, tout est pourri
Toutes les amours sont perverties
La passion est sa schizophrénie
Qu'est-ce que tu me chantes là, dit ?
Qu'tu vas partir avec ton clebs en Autarcie ?
C'est quoi ça, un bar ? ... mdr, un pays ?
Ah ouais, tu penses réellement fuir la prophétie ?
Allez Manu déconne pas cette fois-ci
J'sais qu't'es pas cap de faire une connerie
J'te connais, tu préfères crever à l'apoplexie
Promets-moi juste de soigner ton amnésie.
01/09/2016
Tu sais mon amour, le silence est un meurtrier
Nous nous promettions de ne pas l'utiliser comme une arme
Comme les autres cependant nous y avons succombé
Sans nos mots mon amour, il ne reste que nos larmes.
Ma princesse
Vibre-toi ma Princesse
Enfermée dans ta tour
Ma princesse endormie
Ton royaume de paille
T'accroche la vie
Sors ma Princesse tristesse
Vibre-moi, toute seule mon amour
Avec ou sans moi, passe les murailles
Je suis là, près de toi ma Princesse.
P'tit mec
Hey mon p'tit mec, mon ambigüité
Tu viens là, tout contre moi ?
T'inquiète pas, les zombis sont emprisonnés
Viens là mon p'tit mec, oui tout contre toi
On va en faire des trucs, des choses sacrées
Wouais, montre-moi ta platitude, et puis tes bosses
Montre moi que t'as pas que l'allure d'un beau gosse
Devant moi, là, plante-moi tes jambes écartées
Personne ne pige p'tit mec notre liberté
Comme tes formes et ton cul me font vibrer
Comme dans une chanson d'Indo
Plante-moi ton sexe dans la peau
Tu es belle mon garçon manqué...
La pureté du doute
Aucune raison de rougir Princesse,
C'est rien qu'un morceau de verre
Tes noirs et tes rouges me renversent
Comme les taches d'une Panthère
N'assombris pas ton regard mon amour
Dans le reflet des glaces insoumises
Moi, je kiffe tous tes contours
et la couleur de tes lèvres exquises.
J'ai appris que tu allais te marier
Vas-tu rester mon amie ?
Quelquefois dans ta destinée
Souhaites-tu passer dans ma vie ?
J'aime quand tu es là
Comme un ami transi,
je n'aime pas quand tu t'en vas
J'aimerais rester ton ami...
Tu es mon amie.
Tu es mon amie,
Pas la meilleure, pas la pire
Tu es mon amie
Cela pourrait-il nous suffire ?
Nous nous sommes aimés, puis séparés
Tu es restée mon amie
Pour nous comprendre, certains nous ont jugés
Eux, qu'ont-ils fait de leur vie ?
Encore, je connais tes sentiments pour moi
Encore, a-t-on le droit de rester amis ?
J'ai fait de mon mieux... malgré toi, malgré moi,
j'ai vrillé mes pensées réfléchies
La Comedia
Les vieux beaux marins en sable
Qui regardent l'amer
Te miroitent leur barbe blanche.
Les étoiles n'ont pas la même douleur.
L'impénétrable mer blanche
Lui claque ses vagues à lames
Son sang déjoue ton ombre impaire.
Non, ne rougis pas,
Il t'aime comme un navigateur.
( Ecrit pour une femme en souffrance de la faiblesse de son père et de la dureté de sa mère castratrice ).
Corrèze 21 / 07 / 2021
Que fais-je avec ce bout de latex sur le sexe ?
Nos sensibilités différentes font que nos lois établies seraient confondues.
Chacun aura sa perception comme dans tout respectable coït.
Dans mes stupres, je n’ai jamais imaginé de tendresse particulière pour cette intruse.
Je l’ai utilisé comme un bonhomme responsable, d’autres fois non,
comme on jouerait à la roulette russe, pistolet chargé un peu à blanc, en délinquant, donc.
La chose m’éborgne des sentiers romantiques, alors que je câline les peaux,
la résine me ramène à une réalité débandante.
Reprise après le déballage, pas avec les dents il paraît.
Tout devient psychologique.
Reconcentration sur un poème de Rimbaud option Clara Morgane.
Je songe à son stupide avantage : le frottement est moindre, mon orgasme ratera son premier train, un contretemps séduisant pour les voyageurs.
Telles toutes trouvailles hasardeuses de l’homme tous sexes confondus, la chose dérape, faufile, ou pire perce, après la stupeur improbable de la malédiction Durex Inc, reste la prière conjointe avant le test.
Dis, promis, on s’appelle ?
Mon Aziliz.
Je t'aimais.
Je t'ai laissée partir comme on libère un papillon fragile,
tu m'as dit, stp, ne lâche pas ma main,
j'ai peur de vaciller.
Je t'ai regardée t'envoler dans les alizés, mon Aziliz,
de tes ailes nouvelles nées,
puis j'ai laissé mon regard te perdre dans ton ciel de liberté,
je t'ai devinée créatrice.
Tu t'es posée sur son épaule, ta petite tête contre lui,
l'amour, paraît-il,
c'est quand on sait que l'autre est heureux,
c'est alors que j'ai su.
Pauvre garçon solitaire ( sur l'air de I'm poor lonesone cowboy )
J’suis un garçon solitaire,
J’ai un très long chemin à faire
Car ce garçon solitaire
Est parti très loi d’chez lui
À travers les montagnes, les prairies
De l’aube au crépuscule
Mon chien et moi avançons
Vers le soleil couchant
Certains disent qu’pour être heureux
Suffit d’trimer près d’son dortoir
Si on peut en être crédule
Moi j’vois la vie autrement
J’vais là où l’horizon me veut
Je reste calme et cool
Mon chien et moi gambadons
Très loin de la foule
J’suis un garçon solitaire,
Mais ça ne me dérange pas
Car ce garçon solitaire
Préfère un chien pour compagnie
Contre les femmes j’n'ai pas de haine
D’un signe, j’leur dit au r’voir
Mon chien et moi continuons
Libérés de nos chaines
On me traite d'imbécile, de stupide, d'idiot et de con.
Imbécile ( Imbécile) vient de " qui n'a pas de béquille", vivre sans, c'est plutôt courageux,
alors oui, je suis un Imbécile.
Stupide, du latin " stupidus" qui s'étonne et s'émerveille de tout,
alors oui je suis stupide.
Idiot, en Grec, signifie " particulier ",
alors oui, je suis idiot.
Con, c'est le sexe de la femme, charmant et fertile,
alors oui je suis con.
( d'après Bernard Werber ).
Le droit au non-vote.
Je n'irai pas voter. Ni au premier ni au second.
Ah, je m'étais dit que je ne prendrais pas la plume sur le sujet, et puis voilà, je n'ai pu m'en empêcher, un peu pour écouter mon cœur et puis aussi un peu, je l'avoue pour contrebalancer les messages dictateurs assommants d'aller voter en rond.
J'écrirai court sur un long sujet.
À ceux qui me montreraient des doigts en prétendant que je favorise la dictature, je leur répondrais que leur imposition est également une dictature.
À ceux qui me taxeraient de penser qu'ils sont tous pourris, je répondrais que je ne pense pas ça, mais qu'aucun ne représente ce que je souhaite pour ce monde et que j'aspire à d'autres idées.
À ceux qui me sommeraient d'aller voter blanc, je leur répondrais que le vote blanc n'est pas ma position politique.
À ceux qui hurleraient que d'autres pays n'ont pas ce privilège ou que les anciens se sont battus pour le droit de vote, je répondrais que je respecte tous les combattants, mais que je pense que les temps ont changé, que la situation est maintenant différente, que je déplore les états totalitaires, que la liberté d'un pays libre offre le droit de ne pas voter.
À ceux qui me condamneraient à me taire à jamais, je leur répondrais que ne pas voter ne condamne pas à ne plus avoir le droit de penser de dire, de vivre et à défendre un autre avis que le leur. Je continuerais donc à être, à parler et à écrire.
À ceux qui me culpabiliseraient de ne pas être un bon citoyen, je leur répondrais que je suis avant tout un humain de cette terre. Un humain qui respectera le droit et l'avis de chacun sans imposer ma vision à un autre humain, sans vote de condamnation.
Bon vote ou non-vote à tous.
La nature n'existe pas.
L'homme aime imposer des mots pour ce qui n'est pas lui,
l’invention le réconforte.
Il verrouille son horizon pour se sécuriser des diversités épineuses,
il tronçonne l'univers dont il serait le pouvoir,
il l'espère vert en lui mariant son béton,
aliène l' espace trop vital en allées balisées,
imagine grossièrement la vie libre,
commerce ce qui ne lui appartient pas,
il bannit le sauvage.
La nature n'est plus lui, ainsi le perçoit-il.
Ainsi le vit-il.
Qu'est-ce que la nature ?
Des arbres, des buissons, un chemin du dimanche,
des feuilles que l'on traine de nos pieds chaussés,
une fourmi qu'on écrase,
la pluie que l'on fuit ?
L'oiseau qui chante derrière nos vitres hermétiques,
un pic épeiche lointain,
un coucou inaccessible,
un renard fuyant,
un cerf imaginaire ?
Est-ce un endroit de verdure qui viendra suturer quelque temps nos âmes dissociées ?
Dame ! Est-elle si véritablement sexuée qu'elle puisse donner la vie en son seul sexe ?
Comment peut-elle porter nos corps alors que nous souhaitons l'admirer hors du cercle ?
La nature se fausse dans le cerveau de l'homme qui s'éloigne,
tandis que l'univers est branches, sables, rochers, eaux, feuilles,
plumes, poils, trompes, cerveaux, âmes et sangs.
La nature n'existe pas, nous sommes.
22 Juin 2022
Merci José pour ton accueil
Merci de m'avoir ouvert ta maison du bonheur
aucune trace de souffrance animale, de corrida
même si nous sommes en Andalucia.
Mais des sages, des drapeaux de prières tibétains
des dessins
des éléphants accrochés à des ballons
et des papillons
des hommes qui embrassent des fleurs
des bébés qui têtent le sein de leur mère
trois vieilles cafetières
des coccinelles
des branches accrochées par des ficelles
des voiles, des tissus de couleur
de la liberté et du vent
et puis des gens vivants
et des chevaux...
...et tout un tas d'autres animaux.
Savais tu que j'allais venir,
voler du temps à mon avenir ?
Février 2023
Mon Andalouse
A mes yeux d'enfant
Ils m'ont dit que c'était permis
Comme un jeu au paradis
J'ai tiré, tu es tombée.
Ma vie s'est arrêtée
Le gros a présenté ses excuses publiquement
Que peut-on dire face à un enterrement ?
Pardonne moi Mélodie
Vont-ils enfin jeter leurs fusils ?
Samedi 19 Février 2022
Je venais d'avoir 17 ans
Les mots que l’on donne
Sont comme de l’eau,
Reviennent à la personne,
A qui tu en fais cadeau.
Naît sa liberté d’en jouir,
A sa guise, elle en dispose.
Aux rencontres, de les offrir,
Sans que tu t’y opposes.
Sans honte, ni peur,
Le droit lui reviendra
De confier le nom de l’auteur,
Des mots qu’on lui boira.
Juillet 2023
Fuyez ce monde de dingues qui vous vampirise
Fuyez j’vous dis !
Ce monde qui vous broie, qui vous méprise
Petit à petit.
Vous êtes le complice de votre perte
Barrez-vous avant qu’il ne soit trop tard
Vous entendez oui ou merde ?
Cessez de vous morfondre comme des cafards
Aout 2023
« Je suis un voyou »
Tu t’en souviens mon pote comme on était morveux ?
La tignasse nous tombait sur les yeux
On en a fait des conneries tous les deux
T’as paumé tes dents, j’ai presque plus de cheveux.
Putain, on en a cogné du binoclard
Sont maintenant préfets, notaires ou baveux
Toutes ces têtes de nœuds
Qui nous prenaient déjà pour des toquards.
Leurs maîtres nous enseignaient la hargne
Parait qu’on s’rait bons à rien
T’as monté ton garage Marocain
Mes boites leur ont r’filé d’l’épargne.
Putain, t’es encore là mon pote,
Parait qu’ t’es toujours de la complote
Dans ton carré de tomates
Moi, j’ fuis toujours ces psychopathes.
A toi, Eric, mon jumeau de grand chemin.
Février 2023
"Les ogres n’existent que dans les contes."
Dis papa, c’est vrai que les ogres sont très méchants ?
Les ogres sont une légende ma fille, ils n’existent pas !
J’ai lu qu’ils mangeaient les enfants…
Ah ça, c’est juste pour faire peur aux enfants pas sages !
Dis papa, le petit enfant que tu manges en ce moment, il n’était pas sage ?
Ça n’a rien à voir, un veau n’est pas un enfant !
Tu m’as pourtant appris que la vache était sa maman.
Chérie ! Viens vite, je crois que les problèmes commencent, nous avons enfanté une végane !
Aout 2023
Mon imaginaire
Mon imaginaire
Sors-tu de la route toi aussi
T’a t’on jeté de drôles de pierres
Te sens-tu sans eux
Et bien mieux sans
As-tu créé ton illusoire
Aux fleurs d’une verte rivière
Sous leur ciel de sang
Perçois-tu ce même espoir ?
Je te vois belle sans tous ces
Sans sandale aux pieds
Les cheveux peints de rien et de paille
Les mains libres d’argent
La tête folle de sens
Ta bouche sur la vie
Et la vie sur ton front
La robe sensible aux vents
Le vent dans tes entrailles
Et aussi une perle sous le menton.
As-tu décroché leurs ongles
Leur mépris des abeilles et des oies
Leurs pensées sans songe
Leurs voies sans voix ?
Ne me laisse plus solitaire
Avec ceux qui me rongent
Qui me saignent de peur
Laisse-moi te croire
Avant que je meure
Un jour ou tant pis un soir...
Mon imaginaire
Janvier 2024
Je vous ai vue, venue à moi, mon Amour.
Souriiez-vous déjà d’un vœu, sans retour ?
J’avoue j’avais déjà envie de vous, pour toujours.
Ne souhaitiez-vous de moi, qu’un détour ?
Jetons nos pieds dans l’eau jusqu’aux genoux, vouliez-vous.
Vos jambes blanches jouaient sans gêne, joliment.
Rayées de ronces rouges et d’aventures, sûrement.
Ne vous déplaise,
Impassible, fut l’impasse sur vos fesses.
Je rejoignais vers votre joue,
Et sous les mèches dans votre étoffe,
Un baiser posé près de votre bouche.
Comme une offense qui s’efface.
Les anges sous les chapeaux sont souvent nus, mon Amour,
Comme les oiseaux impudiques s’enfuient des cages sans retour.
Vous me confiez vouloir filer vers un autre, sans détour.
Je vous ai vue si vive vous envoler de ma vie pour toujours.
02 Août 2023
Merci à Serge Gainsbourg pour son inspiration.
Merci à toi de m'avoir fait naître ces mots ( comme quoi, tout n'est jamais perdu ).
Merci au réalisateur Emmanuel Mouret que j'aime beaucoup et qui m'a donné l'élan.
Les tueurs du dimanche
Aimons cette dernière lune
Demain la campagne deviendra rouge sang
aux derniers survivants
Le vacarme des bottes
effacera nos pas lents
Tout paraitra normal
Les bons compatriotes
Suinteront leur forêt idéale.
À toi qui me donnes rendez-vous
à moi qui préfère les vols innés,
les vents portants,
les gazouillis improvisés,
les crayons pour dessiner les rencontres,
la brise des temps oubliés
et les agendas jetés aux feux
pour réchauffer nos ailes.
La brise des enfants oubliés
Ce n’est pas vous que je veux
Je ne veux faire ce que vous me dites
Je ne peux exaucer vos vœux
Je ne peux croire que la guerre profite
Dans la douleur
Les enfants ont tous la même couleur.
Aux enfants en sang
victimes des monstres
des dictateurs vaudous
de Gaza et d’Israël
Mai 2024
Vivre dans la nature
C'est ne jamais m'en séparer
C'est m'en crever amoureux
Souffrir nos appels malheureux
Parfois dans quelques villes je m'aventure
Je réalise votre folie
Je ne veux plus vous ressembler
J'essaie de vous aimer
Je n'y arrive plus
Vous êtes devenus si différents
Ou est-ce peut-être moi ?
Si pâle(s), si laid(s), si difficile(s)
Je ne veux plus mourir comme vous
De vos désillusions misérables
Je m'échappe pour ne pas fuir ma sève
Alors ce n'est pas toujours facile
Couper mes veines de cette espèce
Ça m'est même parfois insupportable
Je ne sais plus faire semblant
Ça a marché, c'est fini
Comment pourrais-je retourner sur mes pas ?
Je sais maintenant que de ma rupture avec vous
Quand une nouvelle aube m'élève
Coulera mon ivresse
C'est mon essentiel, pas vous
Je vous aime et je ne vous aime plus
Septembre 2024